
Analyse financière : Comment les meilleurs clubs de football génèrent des revenus
20 décembre 2024La diversité des sources de revenus assure la stabilité financière des meilleures organisations de football
du monde, rendant le paysage financier du football tout aussi passionnant que l’action sur le terrain.
Pour comprendre comment ces équipes génèrent des revenus, il faut analyser les trois principaux
canaux : les droits de retransmission, les recettes commerciales et les recettes des jours de match.
Les droits de diffusion
Les droits de retransmission contribuent de manière significative aux revenus d’un club de football. Ces
droits sont vendus à la télévision et aux plateformes numériques pour la diffusion locale, nationale et
internationale des matchs. L’importance des ligues de football telles que la Premier League, la Liga, la
Serie A et la Bundesliga a donné lieu à des accords de diffusion lucratifs, qui sont partagés entre les clubs
participants. Par exemple, le contrat de diffusion de la Premier League pour la période 2019-2022
s’élèverait à environ 10,4 milliards d’€, ce qui donne une idée des énormes quantités en jeu.
Les 3 premiers clubs de Ligue 1 – Paris, Marseille, Monaco – représentent 44% des droits TV du championnat. Concernant l’ASM, la « part Ligue 1 » ne représentait que 43% du total des droit audiovisuels.
Recettes commerciales
Les recettes commerciales, autre source importante de revenus, comprennent les accords de
parrainage, les partenariats et le merchandising. Les droits de dénomination des stades et les
parrainages de maillots sont deux types d’accords de parrainage. Les clubs de haut niveau ont souvent
une grande variété de sponsors, y compris des titans de l’habillement comme Adidas et Nike, des
sociétés de paris comme betFIRST Sport, et des compagnies aériennes comme Emirates et Etihad. En
outre, les partenariats avec des fournisseurs officiels et les mentions légales contribuent à ce fonds.
Outre la vente de vêtements de club, de souvenirs et d’autres marchandises, le merchandising contribue
également aux recettes commerciales. Avec une base de supporters mondiale, des clubs de premier
plan comme Barcelone, Manchester United et le Real Madrid vendent des millions de maillots chaque
année, générant ainsi des revenus substantiels.
Dans cette catégorie, Paris concentre 40,6% à lui tout seul. L’écurie princière est 6ème derrière Paris, Marseille, Lyon, Lille et même Nice.
Recettes des jours de match
Malgré les récents événements mondiaux, les recettes des jours de match constituent
traditionnellement une source cruciale de revenus. Le stade principal du club génère ces recettes grâce à
la vente de billets, aux packages VIP et à l’hospitalité. En règle générale, les clubs dotés de grands stades
génèrent davantage de recettes lors des matches. Par exemple, des clubs comme Manchester United et
Barcelone, dont les stades peuvent accueillir plus de 70 000 spectateurs, peuvent générer des revenus
importants à partir d’un seul match à domicile. Malgré des revenus importants, les clubs de football
doivent faire face à des dépenses considérables, notamment pour les transferts et les salaires des
joueurs, les salaires du personnel et l’entretien des stades. Par conséquent, si les recettes sont
importantes, les marges peuvent être faibles. À l’ère des médias numériques, les organisations ont
monétisé leur présence en ligne. Elles monétisent les médias sociaux par le biais de partenariats avec
des plateformes, de ventes de contenu et de recettes publicitaires, ce qui leur permet d’étendre leur
portée commerciale au niveau mondial.
En plus d’utiliser leurs stades pour générer des revenus grâce aux ventes des jours de match, les clubs
sont très habiles pour maximiser les six autres jours de la semaine. Les organisations de football les plus
importantes et les plus prospères louent leurs installations et proposent des programmes variés. La
plupart des arrangements sont conçus pour des événements sociaux privés, des excursions dans les
stades et les musées, et même des mariages.
Les 3 premiers clubs de Ligue 1 – Paris, Marseille, Lyon, représentent plus de la moitié des recettes matches de Ligue 1. Les Rouge & Blanc sont avant-derniers.
En conclusion, les finances des clubs de football se composent de multiples sources de revenus, chacune
d’entre elles contribuant à la santé financière des clubs. Comme le monde du football continue
d’évoluer, les clubs chercheront des méthodes innovantes pour maintenir et augmenter leurs revenus.
La clé de leur réussite financière sera de maintenir un équilibre entre ces sources de revenus et de gérer
efficacement leurs dépenses. Grâce à leur capacité à rentabiliser leur énorme base de supporters et à
l’attrait universel du football, l’avenir financier des principaux clubs de football du monde semble
prometteur.
Chiffres saison 2022-2023, en photo le président actuel de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion, Jean-Marc Mickeler
Source : LFP / Photo : Johnny Fidelin – Icon Sport
Comme l’a dit un grand penseur du 20eme siècle » c’est normal, les pauvres c’est fait pour être très pauvres et les riches très riches ».
Manchester United a beau être l’un des clubs les plus riches du monde, ça fait des années qu’ils font de la merde sur le plan sportif.
Il manque une autre source de revenus, source qui est essentielle pour certains clubs : l’activité de ventes des joueurs, le trading en anglais.
Ds clubs avec des revenus issus des droits TV / merchandising / billetterie sont parfois en déficit et se retrouvent à l’équilibre après avoir réalisé des ventes de joueurs.
Sauf qu’on parle de DNCG donc hors mutation, comment peut-on prévoir de vendre x€ en joueurs chaque saison, c’est impossible.
Dans la réalité économique, c’est un fait que ce poste peut être positif, il l’est d’ailleurs pour une grande partie des clubs de Ligue 1. Et ce n’est pas parcequ’il est ‘moins prévisible’ que des sources de revenus plus stables qu’il doit être négligé.
C’est quoi la billetterie à Monaco cette saison versus les ventes de Fofana + Camara : 30 % ou bien moins ?
Tu dois être un ami de Textor dans ce cas qui avait promis 100M€ de vente à la DNCG, promesse non tenue. Bien sûr que notre budget ne repose pas sur la billetterie ; la variable d’ajustement peut-être les ventes de joueurs, en cas de contre-performance sportive ou ratage dans les droits tv mais pas figé dans le marbre dans un prévisionnel, ça ne peut être une vision long terme. Mais ce n’est pas mon avis, les règles sont ainsi.