
Game over
20 décembre 2024L’alternative était simple : vaincre ou laisser filer le Paris SG. L’AS Monaco a perdu. Certes, elle n’a pas démérité, surtout en seconde période, mais ses manques ont été trop importants pour véritablement rivaliser avec Paris. Malgré de belles promesses estivales, la réalité s’impose de plus en plus à ses supporters : les adversaires des Rouge et Blanc se nomment Marseille, Lille et Lyon.
AS Monaco – Paris SG : 2-4
AS Monaco : Ben Seghir 53’, Embolo 60’ / Paris SG : Doué 24’, Dembele 64’, 90’+7, Ramos 83’
Les dernières prestations n’incitaient pas à un optimisme démesuré. Mais les rencontres au sommet exhalent toujours ce parfum particulier qui fait frissonner les supporters. Et, c’est bien connu : “On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher !”. Malheureusement, la marche était trop haute pour nos favoris. Présenté comme le plus faible PSG de ces dernières années, le club de la capitale reste sans rival en France. Il n’est même pas possible de se plaindre de l’arbitrage ! L’AS Monaco a miraculeusement fini à onze sur le terrain. Wilfried Singo est un formidable joueur, mais l’accumulation de fautes et de cartons commence à interroger. Il devrait méditer un ancien slogan publicitaire de Pirelli : « Sans maîtrise, la puissance n’est rien ». Pour le reste, les amateurs de football ont tout de même pu admirer notre trio magique Ben Seghir – Akliouche – Golovin. Leurs chevauchées fantastiques, leurs dribles chaloupés, leurs feintes et percussions sont vraiment un régal pour les yeux.
Et maintenant ? Pour les supporters, une option est de se contenter de regarder l’équipe évoluer et de se désintéresser du résultat : l’AS Monaco joue de façon naïve et rafraichissante et les prises de risques sont permanentes. Certains moments sont vraiment des odes au beau jeu. Apprécions-les et remplaçons les commentaires télévisés, souvent insipides, par la magnifique symphonie n° 3 de Beethoven. L’exercice est néanmoins difficile : le haut niveau est indissociable de la quête de performances et de victoires. Dans ce domaine, le constat est terrible : mercredi soir, l’AS Monaco a concédé sa quatrième défaite de la saison en championnat sur les huit dernières journées. L’absence de Denis Zakaria, qui accumule les blessures depuis deux mois, est fortement pénalisante. Avec lui, l’équipe est performante (14 matchs / 2 défaites / 2,14 points par match) ; sans lui, le Rocher se fissure (8 matchs, 4 défaites, 1,25 points par match). Désormais, le vrai combat pour notre équipe est de se maintenir sur le podium. L’AS Monaco n’a remporté qu’une seule de ses six confrontations contre les équipes du Top 7 actuel en ligue 1 (une victoire contre l’OL, 2 nuls et 3 défaites). Le Top 3 n’est pas acquis.
Pour les autres compétitions, ne nous berçons pas d’illusions. En Ligue des Champions, l’équipe actuelle ne semble pas taillée pour une épopée mémorable. Atteindre les huitièmes de finale serait déjà un bel accomplissement. Et, pour la Coupe de France, faisons confiance à notre équipe pour se saborder contre un adversaire de division inférieure comme les années précédentes.
Cette année, l’AS Monaco aura été une coupe de champagne : bue avec volupté, elle a procuré beaucoup de plaisir. Quelques mois plus tard, malheureusement, les bulles se sont envolées et la bouteille est vide. Subsiste simplement quelques souvenirs et l’espoir habituel d’assurer un podium pour sauver les apparences.
Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
» voiciiii le sos d’un chroniqueur, en detreeeeesse «
À dix points, difficile de se dire qu’on peut encore espérer rattraper le PSG toutefois, ces dernières années (à part il y a deux ans) Monaco a pris l’habitude de faire des secondes moitié de compétition à bonne allure. Dès la fin du mercato d’été, beaucoup de choses écrites aujourd’hui auraient pu être prévisible: perte de points à cause des inefficacités offensives, gros problèmes au milieu avec l’absence de Zakaria pourtant prévisible depuis sa venue… Donc, finir derrière le PSG ça reste acceptable. Mais se faire devancer par Marseille, Lille et/ou Lyon serait impardonnable! Je tiens quand même à rappeler,… Lire la suite »
Impardonnable mais plausible: on peut finir au pire 5e…l’an dernier c’était le manque de concurrence, cette année c’est des faiblesses terribles à des postes clefs et tout le monde l’a dit dès le debut de la saison….Scuro principal responsable!
moreno se rappelle du « presque » bon classement
Le foot, c’est beaucoup l’argent et nous sommes … 4ème budget de ce championnat, pour rappel
Une équipe construite intelligemment avec un bon entraîneur pour en tirer parti peut faire des miracles aussi.
Comparativement, si on optimisait aussi bien que Brest la saison dernière, on serait champion avec 10 points d’avance sur Paris 😉
mouais, nous sommes l’équipe qui avons fait le plus de podium dans l’histoire, c’est un fait peu honorable mais preuve de notre régularité. Et la régularité de Brest ?
Ces 20 dernières années, notre régularité n’est pas particulièrement exemplaire non plus, 11 saisons sans podium de L1 dont 2 passées en L2.
4 ème budget…..avec des recettes de billetterie inférieures à celles de la buvette du club de pétanque de Mont-de-Marsan.
information à vérifier
Apparemment la prolongation de Hütter serait en stand-by en attendant le retour des résultats positifs.
C’est finalement la seule bonne nouvelle depuis quelques temps. Cet homme n’est pas celui qui convient à Monaco. Nos dirigeants devraient sans convaincre car la gestion du groupe mis à sa disposition est pour le moins fantaisie et pour certains d’entre nous, dont je suis, catastrophe.
Avec une autre gestion de l’effectif, qui soit dit en passant est quand même un des meilleurs de L1, nous serions deuxième sans aucun problème.
L’autre problématique, c’est le recrutement. En effet, on ne peut pas dire que nos recruteurs aient le nez creux. Les joueurs qui sont venus ces derniers temps n’apportent rien. On paie cher pour rien et pendant ce temps, on a des jeunes qui ne sont pas utilisés. Heureusement que nous avons quand même un centre de formation qui nous permet de faire sortir quelques « pépites » à protéger encore pourtant. Pour cela, il aurait fallu que quelques cadres puissent les accompagner dans les grands matchs ou là on voit notre naïveté, il manque celui qui donne le tempo et Zakaria ne… Lire la suite »