L’AS Monaco et la vague 2004-2006 : une nouvelle diagonale vers l’avenir
21 décembre 2025L’AS Monaco a bâti son identité sur la jeunesse et les paris audacieux. En 2025-2026, cette identité prend le visage d’une génération née entre 2004 et 2006, que le nouveau coach, Sébastien Pocognoli, place au centre de son projet. Ces joueurs n’ont pas connu la finale de la Ligue des champions de 2004 ni chaque détail du titre de 2017, mais ils grandissent avec l’idée que le club peut à nouveau bousculer l’ordre établi en France et en Europe.
Pour de nombreux supporters monégasques, le week-end ne se limite plus au coup d’envoi au Stade Louis II. Ils suivent les matches sur plusieurs écrans, comparent les compositions officielles, commentent les statistiques dans les groupes de discussion et prolongent la passion bien après le coup de sifflet final. Certains choisissent aussi de prolonger cette expérience par des paris en ligne proposés par des opérateurs agréés, où une intuition sur une frappe de Folarin Balogun ou une montée de Kassoum Ouattara devient un simple divertissement chiffré. Cet univers des jeux d’argent en ligne se fond dans la passion rouge et blanche sans la dévorer.
Une tradition monégasque de confiance aux jeunes
De Thierry Henry et David Trezeguet à Kylian Mbappé et Thomas Lemar, Monaco a construit sa réputation moderne sur la place qu’il accorde aux jeunes dans l’équipe première. La Diagonale, le centre de formation, fournit régulièrement des titulaires à l’ASM et alimente aussi les grands championnats européens, ce qui rappelle que le club est à la fois formateur et vendeur.
Né le 14 octobre 2004, Kassoum Ouattara s’impose comme latéral gauche titulaire après son arrivée d’Amiens, avec déjà plus de trente apparitions en Ligue 1 sous le maillot monégasque. International chez les jeunes avec la France, il illustre ce que recherche Pocognoli : un joueur capable de répéter les courses, de centrer avec précision et de défendre en un contre un tout au long de la rencontre.
Au cœur du jeu, Mamadou Coulibaly, né en avril 2004, incarne le milieu moderne formé à Monaco, gaucher, agressif à la récupération et propre dans la relance. Son premier but en Ligue 1, inscrit à Nantes en octobre 2025, a confirmé sa montée en puissance. À ses côtés, Aladji Bamba, né en juillet 2006, signé pro en 2024 et lancé en Ligue 1 en août 2025, occupe souvent le rôle de sentinelle devant la défense. Vainqueur du Tournoi Maurice-Revello 2025 avec l’équipe de France U20, il arrive déjà avec une expérience internationale précieuse.
Sur le front de l’attaque, Lucas Michal, né le 22 juin 2005 et passé par Ivry, le Paris FC et l’US Torcy avant de rejoindre Monaco en 2020, a découvert la Ligue 1 en 2024 et s’impose progressivement comme ailier percutant, également décisif avec la sélection française U20. George Ilenikhena, né le 16 août 2006 à Lagos et recruté au Royal Antwerp à l’été 2024, a déjà marqué en Ligue 1 malgré un temps de jeu limité, grâce à sa puissance, sa vitesse et ses appels en profondeur.
Une génération qui nourrit aussi le marché des transferts
L’empreinte de cette tranche d’âge se lit aussi à travers ceux qui ont quitté le club récemment. Eliesse Ben Seghir, né en 2005, formé à La Diagonale et révélé en 2022-2023, a rejoint Bayer Leverkusen à l’été 2025 contre une somme supérieure à trente millions d’euros après plus de quatre-vingts apparitions avec Monaco et ses débuts avec la sélection marocaine. Saïmon Bouabré, né en 2006, héros de la Coupe Gambardella remportée en 2023 et cadre des équipes de France de jeunes, a signé à Neom SC en Saudi Pro League pour un montant estimé à 10 millions d’euros. Ces parcours confirment que Monaco sait transformer ses jeunes en atouts sportifs puis en ressources financières pour financer les générations suivantes.
Un projet redessiné sous Sébastien Pocognoli
La nomination de Sébastien Pocognoli en octobre 2025, après un titre historique avec l’Union Saint-Gilloise en Belgique, a confirmé la volonté de s’appuyer sur un noyau jeune pour relancer l’AS Monaco. Ancien latéral gauche, le technicien belge a bâti sa réputation sur un jeu intense et ambitieux, qui convient à des joueurs de 19 ou 21 ans capables d’enchaîner les efforts et d’accepter la rotation. Dans ce contexte, chaque titularisation d’un Coulibaly, d’un Bamba, d’un Michal ou d’un Ilenikhena est à la fois un choix tactique et un pari assumé sur l’avenir.
Certains supporters, de leur côté, prolongent l’émotion des matches en se tournant vers le mbet216, où ils misent de petites sommes sur les performances de leur équipe ou profitent d’offres de casino en direct dans un cadre réglementé. Tant que ces services restent utilisés avec des limites claires, un contrôle budgétaire et la conscience qu’il s’agit d’un divertissement plutôt que d’une source de revenus, ils ne font que refléter le même désir de jeu qui anime les tribunes et les jeunes joueurs qui portent aujourd’hui le projet de l’AS Monaco.
Photo : Emma Coustham – Icon Sport
