FCNA – ASM : Les tops, les flops

FCNA – ASM : Les tops, les flops

26 août 2023 157 Par Olivier N

C’est en léger différé que nous relevons les copies de la rencontre d’hier soir pour notre traditionnel tops/flops. Ceci pour la bonne cause puisque votre cher rédacteur s’en revient de la Beaujoire où il a pu assister dans les meilleures conditions à cette merveilleuse rencontre. “C’était une soirée géniale” dira A.Hütter à l’issue d’un match à l’intensité folle, au scénario virevoltant et au terme duquel asémistes et canaris partageront les points (3-3). Voici les tops et les flops de la rédaction.

Les Tops

T.Minamino

Nouvelle mention très bien pour notre offensif japonais, totalement transfiguré et résolument impeccable depuis le début de saison. C’est une nouvelle fois une démonstration nette de qualité technique dans les espaces restreints. Contrôles dans le mouvement, orientation sous forte pression, jeu combiné, entente parfaite avec Golovin et WBY… un insupportable poison pour l’adversaire qui hier a (encore) marqué (27′) et aurait largement mérité d’inscrire au moins un doublé tant son implication fut juste.

W.Singo

Du bord de la pelouse, le sentiment que nous laisse ce joueur est proprement ahurissant. Même s’il fut à la peine en début de match (les nantais l’ayant impeccablement entamé), notre arrière ivorien a livré une prestation qui tant impressionne par sa maîtrise que par la puissance que le joueur dégage dans ses interventions. Ultra rapide en couverture, dense au pressing, fort dans ses interceptions…. Il a, au surplus, participé activement au jeu de possession, ultra sollicité par ses coéquipiers et enfin décisif sur l’égalisation à 3 partout (85′).

Possession / Variation

On rappellera que Nantes n’a tiré que trois fois au but hier soir. On rappellera que seul le troisième but nantais est clairement concédé par des erreurs monégasques. On rappellera que l’arbitrage a été désastreux.

Alors un top collectif évidemment pour cette rencontre que les monégasques ont archi-dominée, qui peut nous laisser une légère pointe d’amertume quant au score mais qui peut nous rassurer quant aux forces, bien visibles, de notre effectif.

Outre les changements d’hommes et de système c’est ce couple possession / variation qui amène un vent de fraîcheur sur le jeu monégasque, trop souvent cadré dans des schémas rigoristes par le passé. Les joueurs, beaucoup plus libres, affichent un jeu confiant résolument offensif et surtout …. varié. La seconde période en est la parfaite illustration. L’équipe la plus technique prend le dessus physiquement sur son adversaire, la pousse sur ses lignes et alterne : court, long, latéral, axial, combiné à deux, trois, tentatives au 18/25 mètres, percussions…. à l’échelle d’une saison ce ticket là sera gagnant

Les Flops

Vanderson

Seul flop individuel de cette soirée. Notre piston brésilien, pourtant excellent lors des deux premières journées, a semblé jouer sur la réserve et a livré une prestation transparente.

L’arbitrage

Depuis les tribunes et proche de l’action, M Pignard apparaît compenser ses carences pédagogiques par de l’autoritarisme voire de l’agressivité lorsqu’il parle aux joueurs.

Depuis les tribunes on prend acte qu’un pénalty a été sifflé suite à une faute commise sur M Simon. Quelques minutes plus tard, depuis les tribunes, on voit Golovin s’écrouler dans la surface puis s’égosiller contre l’arbitre lui réclamant un penalty. Ce penalty apparaissait clair mais on se dit que l’on est peut être trop amoureux de l’ASM pour juger objectivement de la situation

Et ensuite on voit les images….

Le premier pénalty est archi discutable, Simon venant habilement coller son pied en tenaille. La faute de Douglas sur Golovin est elle indiscutable (et potentiellement passible d’un rouge). Et pour être complet Singo commet lui aussi une faute en toute fin de rencontre sur Ganago qui aurait dû valoir pénalty (et un second jaune).

Les commentateurs crient à la VAR et à cette notion fantaisiste d'”erreur manifeste”. Il serait agréable un jour d’entendre des consultants ou journalistes que la VAR n’est qu’une subjectivité (celle d’arbitres en car régie) qui se superpose, avec moins de force, à une autre (celle de l’arbitre central). Les décisions de siffler ou non pénalty sont rarement infirmées et la notion d’erreur manifeste est une illusion. Elle est censée objectivement corriger les carences du central mais demeure une notion soumise encore à une appréciation personnelle (ce qui est manifeste pour l’un peut ne pas l’être pour l’autre). En conséquence quand l’arbitre principal commet de lourdes fautes d’appréciation, la VAR ne secourra les 22 acteurs du match… qui en ont pâti hier soir. Et les asémistes en premier lieu !

Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport