Face à Metz, Monaco s’impose (encore) 4-0

Après la trêve internationale, l’AS Monaco reprenait le chemin du championnat de Ligue 1 en accueillant le FC Metz. Samedi chargé où les cinq premiers du classement seront sur la rectangle vert. 

Avant la traditionnelle chasse aux œufs de Pâques, l’enjeu pour les Monégasques était évidemment la chasse au podium. Prendre les 3 points avant de s’installer confortablement dans le canapé à 17h00 pour suivre d’un œil intéressé le choc annoncé entre Paris et Lille, puis à 21h00 le duel entre le poursuivant lensois et le poursuivi lyonnais. Mais pour passer une fin d’après-midi sereine et une soirée agréable, il fallait battre l’adversaire du jour le FC METZ. Le surprenant promu réalise une belle saison et son jeu porté par des contres performants pouvait inquiéter des Monégasques privés de l’homme en forme Tchouaméni mais aussi de Diop et Aguilar. Et comme Niko Kovac apprécie les contre pieds, c’est une composition avec Fabregas titulaire et Ben Yedder sur le banc qui était proposée, une prise de risque pas inhabituelle pour le Croate.

Gagner, pour espérer et maîtriser le toujours difficile retour des trêves internationales.

Le début de match est à l’avantage des rouges et blancs en termes de possession, en occasion, mais rien de décisif dans le 1er quart d’heure, face à une équipe regroupée, compacte, et pas maladroite en contre, l’ASM refuse de se jeter dans la gueule du loup, c’est une première mi-temps serrée, équilibrée, la preuve Volland trouve le poteau à la demi-heure de jeu et Lecomte s’illustre dans la foulée pour garder sa cage vierge.

C’est finalement sur un score nul et vierge que les 2 équipes rejoignent le vestiaire, avec du côté monégasque un manque de rythme évident, des erreurs techniques notamment dans le dernier geste, sûrement les conséquences de la trêve internationale.

Dans ce genre d’opposition la balance penche souvent sur un ou des détails, et la 50ème minute va décider de la fin d’après-midi monégasque.

Suite à une mésentente au milieu du terrain messin, Jovetic nous gratifiait d’un grand pont avant de se présenter face au dernier rempart messin de rater sa pichenette, et d’obtenir malgré tout un penalty…disons généreux… Fabregas ne se fait pas prier pour transformer la sentence. Le coup de massue ne devra, lui, rien à personne sauf au talent du jeune Matazo parti de loin dans une percussion digne des plus grands, avant de servir Volland pour le break.

La suite sera une domination monégasque face à des grenats qui ne se remettront jamais de ces 3 minutes décisives.

Le doublé de Ben Yedder pourrait être anecdotique si le capitaine n’avait débuté sur le banc, la rage de Kovac réclamant à sa défense un clean sheet après le 3ème but, aussi, sauf, qu’il n’y a ce soir plus rien d’impossible pour ce groupe-là.

Monaco est sur le podium, à 1 point des leaders qui s’affrontent dans moins de 2 heures, la concurrence n’a jamais été aussi porteuse, le brin de réussite est là, le talent n’en parlons pas. 7 matchs…7 matchs pour réussir l’impossible…et à l’impossible nul n’est tenu…surtout un week-end de Pâques…

Photo : Pascal Della Zuana  – Icon Sport