Un top 4 assuré, en attendant mieux…

Au terme d’un match d’abord emballant, puis fébrile, l’AS Monaco vient à bout du Stade Rennais FC et signe sa première victoire à domicile en 2024. Notre équipe a joué la première mi-temps avec talent. Pendant la seconde partie du match, la peur de la défaite a semblé progressivement paralyser les joueurs en rouge et blanc. L’essentiel est néanmoins fait, le top 4 semble assuré. Nous attendons la suite avec envie et gourmandise !

AS Monaco – Stade Rennais FC : 1-0

AS Monaco : Akliouche 25’

Avant de commencer la rédaction de mes chroniques, j’aime à me plonger dans mes souvenirs et me remémorer  d’anciens matchs contre notre adversaire du jour. A ma grande surprise, je me rends compte que le Stade Rennais FC ne m’évoque rien. Pas un match mémorable, pas un but inoubliable, même pas une action particulière. Ce club a désormais un long vécu en Ligue 1. Pourtant, décidément, rien ne me remonte en tête : pas une année légendaire, pas un joueur talentueux que j’aurais eu plaisir à suivre, pas une épopée européenne qui aurait exalté ma fibre patriotique. Une vague Coupe de France il y a quelques années. Pas d’animosité, pas de rivalité exacerbée entre nos deux clubs pour pimenter le match. Rien. Sans doute le Stade Rennais FC n’est-il pas assez grand pour enthousiasmer le pays, mais trop grand pour susciter la sympathie que l’on réserve aux petits clubs méritants.

Ce match restera dans la lignée des précédents : agréable à regarder en première mi-temps, crispant en fin de rencontre, mais pas inoubliable. Le Stade Rennais FC était l’équipe que l’AS Monaco a le plus battue en ligue 1 : elle le reste. Au fil du match, notre équipe a semblé lutter contre ses démons, mais a fait preuve d’une belle solidarité pour résister. Souhaitons qu’ils soient désormais définitivement vaincus.

Pour le reste, nous pourrons bien sûr ergoter, mais qui aime bien, châtie bien ! Fofana et son incroyable loupé à la troisième minute, Kehrer et son expulsion (2 fautes, 2 cartons jaunes – première expulsion en Ligue 1), Ben Yedder avec désormais un septième match sans but (il semble avoir perdu son coup de rein, au moins sur le terrain). Saluons néanmoins notre entraîneur qui a eu la clairvoyance, dans un club qui en manque parfois, de placer Radosław Majecki dans les buts. Avec plusieurs arrêts décisifs, il a bien rendu la confiance placée en lui. Nous avions un top gardien dans le club, nous avons mis trois ans à nous en rendre compte !

Quant à notre adversaire, sa stratégie s’est de plus en plus résumée à chercher le pénalty salvateur. Stratégie presque payante ! L’interminable attente à la VAR et la physionomie de Stéphanie Frappart à la fin de la vérification m’ont fait craindre le pire. Grand ouf de soulagement ! Pas de scandale à rendre ce match inoubliable !

Désormais place à un « truel » : trois équipes pour deux places. Je ne prends pas en compte la quatrième : notre expérience montre qu’un tour préliminaire peut être malheureux et traumatisant. A six journées de la fin du championnat, l’issue est incertaine : le Stade Brestois 29 semble être touché par la grâce cette année, Lille est sur une bonne dynamique. Quant à notre équipe, même si elle n’apporte pas toutes les garanties, j’ai confiance dans son talent, dans sa fougue et dans sa cohésion.

Le prochain match de l’AS Monaco contre le LOSC ayant été décalé au mercredi 24 avril prochain (A 19h00 ? Quel drôle d’horaire !), notre club démarre une mini-trêve de deux semaines avant le prochain match contre le Stade Brestois 29. Je ne me rappelle pas que notre équipe avait eu droit à tant d’égards et à un calendrier aménagé durant ses campagnes européennes précédentes. Mais ne soyons pas mesquins, ne mégotons pas notre soutien aux Lillois pour sa confrontation européenne contre Aston Villa les 11 et 18 avril prochains !

Ces deux semaines sans match s’annoncent interminables ; le prochain week-end avec une journée de championnat sans notre club sera certainement frustrant. Mais soyons patients, le meilleur, j’en suis sûr, est à venir !