ASM-PSG : Les Tops/Flops

En ce début d’après-midi, l’AS Monaco accueillait le Paris Saint Germain pour le compte de la 29e journée de Ligue 1. Après une triste élimination en Ligue Europa jeudi, les joueurs de Phillipe Clement devaient montrer autre chose à leurs supporters. Dans un contexte très particulier, les Rouge et Blanc ont surclassé le PSG au terme d’un match plein. 

Les tops : Quoi de mieux que le second but pour illustrer les tops du jour. Un Fofana retrouvé, un Aguilar inarrêtable et un Ben Yedder qui a illuminé cette rencontre par sa technique .

Wissam Ben Yedder : Appelé par Didier Deschamps pour le prochain rassemblement avec les Bleus, le capitaine asémiste s’est une nouvelle fois illustré avec un but somptueux, son 16e en L1 ; puis son 17e (avec de la réussite) sur pénalty. En dehors de ça, il s’est également montré très précieux dans son jeu à une touche de balle et sa vision du jeu. Digne successeur de Shabani Nonda ?

Youssouf Fofana : Comme ses coéquipiers, l’ancien strasbourgeois a décidé de refaire surface pour ce match de gala, nous rappelant ainsi pourquoi il était considéré comme l’un des meilleurs du championnat à son poste l’an passé. Box-to-box.

Ruben Aguilar : Toujours disponible, des appels en permanence, de l’assiduité dans son replacement, il a fait tout ce que l’on demande à un latéral aujourd’hui. Avec une envie et un comportement irréprochable, il n’a cessé de faire des allers-retours sur son côté. Une passe décisive pour couronner le tout. Mobylette.

Alexander Nübel : A la pause, on se demandait si notre dernier rempart n’allait pas nous refaire une copie de ses matches du début de saison où il était constamment en difficulté. A l’inverse, il fut déterminant en seconde période, annihilant toutes les velléités parisiennes et permettant à l’équipe de conserver le 1-0. Solide comme un Rocher.

Les flops :

Jean Lucas : En début de match, ses coéquipiers amenaient les occasions, lui les vendangeait. Après 8 mois passés sur le Rocher, on se demande encore quel est son poste de prédilection. Il n’a jamais lâché cependant. Enigme. 

Le vent violent en Principauté : Un vent violent (plus fort qu’un Benzema) est apparu au stade Louis II entre 13h et 15h avec une certaine particularité : il n’a touché que les joueurs de la capitale et très souvent, aux abords de la surface de réparation de Nübel entraînant chutes et roulades… Mistrals perdants.

Avec ce succès, Monaco se relance dans la course à l’Europe. Une victoire acquise avec de l’envie, de l’abnégation et aussi beaucoup de talent ; dommage de ne pas avoir mis tous ces ingrédients jeudi. Après la trêve, les joueurs de la Principauté se doivent de montrer ce même visage afin de pouvoir rejouer une coupe d’Europe l’an prochain.