
Rivalités de l’AS Monaco avec d’autres clubs européens
14 septembre 2025Longtemps considérée comme un outsider séduisant sur la scène européenne, l’AS Monaco a su laisser une empreinte durable sur le continent malgré une notoriété inférieure à celle des géants du football. En compétition européenne, le club de la Principauté a croisé le fer avec plusieurs grandes équipes, parfois sur plusieurs décennies.
La Juventus de Turin : une histoire de confrontations et de passerelles
Au fil des années, Monaco et la Juventus ont développé un rapport ambivalent où se mêlent admiration tacite et frustration sportive. Les deux formations se sont affrontées à plusieurs reprises en Ligue des Champions, notamment lors de quarts et demi-finales décisifs. L’une des rencontres les plus marquantes reste la demi-finale de l’édition 2016-2017, où l’équipe italienne d’Andrea Barzagli et Gianluigi Buffon avait dominé le jeune collectif monégasque emmené par Kylian Mbappé.
Ces confrontations ont forgé une rivalité discrète mais tenace, marquée non seulement par l’écart d’expérience, souvent en faveur de la Juventus, mais aussi par une série d’éliminations subies par les Monégasques malgré des prestations honorables. À chaque nouvelle rencontre, les espoirs renaissent.
Ce va-et-vient rappelle, par certains aspects, les logiques d’interconnexion que l’on observe dans le jeu en ligne, où des choix comme le paris sportif crypto sans kyc traduisent la recherche de souplesse et d’efficacité. Mais au-delà des résultats sur la pelouse, ce lien se prolonge dans les couloirs du mercato. Une dizaine de joueurs ont porté les deux maillots, parfois avec éclat. David Trezeguet, d’abord repéré en Principauté, a marqué l’histoire de la Juve. À l’inverse, des profils comme Denis Zakaria ont tenté de relancer leur carrière à Monaco après un passage transalpin.
Cette dynamique évoque celle que l’on retrouve parfois dans le monde du jeu en ligne, où les interactions entre plateformes naissent à la croisée des profils et des stratégies.
Manchester City : une rivalité fulgurante née en 2017
Peu de confrontations ont marqué l’AS Monaco dans le cœur de ses supporters comme celle contre Manchester City en 2017.
Alors que l’équipe dirigée par Leonardo Jardim affrontait l’armada de Pep Guardiola en huitièmes de finale de Ligue des Champions, peu s’attendaient à voir les jeunes Monégasques renverser la puissance offensive mancunienne. Pourtant, après une défaite spectaculaire 5-3 à l’aller en Angleterre, Monaco réalisait l’exploit en s’imposant 3-1 au Stade Louis-II, validant son billet pour les quarts grâce à la règle des buts à l’extérieur, désormais abolie.
Ce tour de force n’a pas donné naissance à une rivalité traditionnelle au sens classique, car les deux clubs ne se sont plus croisés depuis. Mais le caractère narratif de cette double confrontation, avec un festival de buts, des erreurs individuelles, et la révélation de talents comme Mbappé ou Fabinho, a cimenté une tension latente entre les deux entités. À ce jour, cet affrontement reste une référence dans l’histoire récente de la Ligue des Champions.
Ce qui distingue cette rivalité naissante, c’est sa brièveté. En seulement deux matchs, des légendes se sont écrites, des réputations se sont consolidées, et une identité de jeu s’est imposée. Elle rappelle que dans le sport de haut niveau, il suffit parfois d’une soirée pour inscrire un nom au panthéon.
Un héritage discret avec Benfica, entre terrains et marchés
Le Benfica Lisbonne peut sembler un adversaire éloigné des rivalités habituelles de Monaco. Pourtant, les deux clubs ont partagé des groupes en Ligue des Champions à plusieurs reprises. Si peu de ces matches ont été décisifs pour la conquête d’un titre, ils ont toujours été très disputés. Le style de Benfica, souvent technique et rugueux, a régulièrement posé des problèmes à une AS Monaco plus axée sur la formation et le dynamisme offensif.
Mais c’est dans les coulisses du football européen que le lien entre les deux entités trouve aussi ses racines. Le transfert de Bernardo Silva en est un exemple frappant. Recruté à un âge précoce à Benfica, où il ne bénéficie que de peu de temps de jeu, le jeune milieu portugais s’épanouit immédiatement à Monaco avant de rayonner en Premier League. Dans le sens inverse, plusieurs recrues monégasques ont été ciblées par le marché portugais, consolidant une relation basée sur une certaine vision commune du jeu et du recrutement.
Cette rivalité, moins spectaculaire que d’autres, repose sur une compétitivité méthodique. Même si les confrontations sur le terrain n’ont pas acquis une notoriété continentale, elles ont participé à structurer la dynamique européenne des deux clubs.
Club Bruges : des oppositions récurrentes et sous-estimées
Le Club Bruges, bien que de moindre renommée en France, constitue un adversaire familier pour Monaco au niveau européen. Ces dernières années, plusieurs campagnes continentales les ont réunis, le plus souvent en phase de groupes. À chaque rencontre, l’intensité a été au rendez-vous : pressing, duels , et une volonté commune de s’imposer malgré la modestie perçue des deux effectifs à l’échelle européenne.
Au-delà de leur régularité en compétition, les duels entre Bruges et Monaco illustrent une forme de rivalité équilibrée : peu d’avantage psychologique préalable, peu de pression médiatique, mais un haut niveau de défi sportif. Ces oppositions prennent une allure particulière en raison de la proximité géographique et culturelle. Les clubs belges, souvent liés à des réseaux de recrutement voisins, croisent les mêmes pistes, scrutent les mêmes talents.
L’AS Monaco retrouve dans Bruges un miroir modeste, mais crédible, de ses propres ambitions continentales. Leurs affrontements révèlent une compétition à taille humaine, nourrie de respect mutuel et de préparation tactique, loin des projecteurs mais essentielle dans la dynamique d’un football européen pluriel.
Photo : Carlos Silva – Icon Sport
je me trompe de club peut etre , mais bruges pour moi c est youssouf fofana et un score fleuve de monaco
Tu ne te trompes pas, on avait gagné 6-1 et il y avait bien Youssouf.
Mais c’était une autre époque ;-).
Merci hoddle …..et le pire que j etais au stade a ce match…..c est chiant de vieillir