Mitchell tacle gentiment ses prédécesseurs

Mitchell tacle gentiment ses prédécesseurs

28 août 2022 100 Par Geoffroy B

Pas si bavard que cela dans les médias, notre directeur sportif revient sur l’ambition de notre président Dmitry Rybolovlev et sur la période toujours chaude, en Principauté, du mercato.

Malgré la proximité du match contre Paris, cet interview date bien de jeudi, dans le bureau du directeur sportif. Même s’il est (constamment) à l’écoute du marché, il précise qu’il ne gère pas que le recrutement et élude le sujet : « je gère toute la performance, à Monaco et au Cercle Bruges, ce qui implique les aspects physiques, mentaux, l’academy, … ».

Comme tout ancien défenseur qui se respecte, il tacle à plusieurs reprises le bilan de ses prédécesseurs, top 3 de ses déclarations.

  • « Le club a connu des ventes incroyables mais il n’a pas aussi bien investi qu’il a vendu. Cela nous force à adopter un fonctionnement plus prudent pour être pérenne. On a fait un gros boulot sur les ventes cet été mais une partie de l’argent est allée combler ces dépenses passées. »
  • « Faire signer un joueur est la chose la plus facile du monde. Mais faire signer la bonne recrue est extrêmement complexe, même pour les clubs qui ont de l’argent. Le mauvais joueur vit avec vous pendant des années et on le regrette longtemps. On l’a déjà vu ici. »
  • Le meilleur pour la fin, il indique la raison pour laquelle il a été recruté, faire le ménage… « Je préfère ça (NDLR : des joueurs mécontents de leur temps de jeu) à des joueurs qui sont là pour prendre leur chèque en appréciant la plage. »

Alors qu’il se défend d’un problème de timing, niveau recrutement, suite à l’élimination plus que prématurée en Ligue des Champions, il défend également la tête de turc du moment, rien à voir avec Trabzonspor, Alexander Nübel : « Cet été, c’était un des rares secteurs où on s’est dit qu’on ne pouvait pas l’améliorer. Je ne comprends pas la sévérité à son égard. De janvier à mai, il n’y avait pas beaucoup de meilleurs gardiens en Europe. […] Contre Lens, tous les joueurs auraient pu être meilleurs. »

Fier de son bilan sportif indéniable mais aussi médical, économique et synergique, il évoque brièvement l’adversaire du jour, Paris : « Ils ont une puissance financière phénoménale. […] On doit reconnaître leur statut différent avec leur dépenses énormes. Mais réduire l’écart, c’est notre challenge.  »

Source : L’Equipe / Photo : Pascal Della Zuana – Icon Sport