10 ans : L’heure du bilan
26 décembre 2021L’incroyable histoire du club de la Principauté jusque là 7 fois champion de France, va basculer le 29 mai 2011, soir de défaite 2-0 face à l’OL et synonyme de relégation en Ligue 2. Quelques mois plus tard et après un début catastrophique en seconde division, un miracle se produit.
Début d’une idylle
Le 23 décembre 2011 l’AS Monaco est rachetée par la 93ème fortune mondiale en la personne de Dimitry RYBOLOVEV. L’oligarque russe qui a fait fortune grâce au potassium devient président avec 66% du club, le restant des parts étant conservé par le Palais Princier pour avoir malgré tout un “pouvoir” décisionnel.
C’est à partir de ce moment que le futur du club à la diagonale va basculer et prendre une toute autre dimension. Dès son arrivée le Président investit 18M€ en faisant une large revue d’effectif et intégrera entre autre un certain Nabil DIRAR, le feu follet Ibrahima TOURE et le rempart Danijel SUBASIC qui seront les grands artisans de la spectaculaire remontée au classement et permettront de terminer à la 8ème place du championnat. Lors de sa seconde saison, la remontée en première division est clairement l’ambition et M. RYBOLOVEV, il réaffirme sa volonté en mettant de nouveau une grosse somme sur la table pour consolider son effectif et donner une nouvelle dimension au club. Par le biais de la nomination de Claudio RANIERI, coach de renom, et le recrutement d’homme fort comme Raggi, Poulsen ainsi que le retour d’ancien comme Roma ou Tzavellas, Monaco s’appuie également sur sa formation (qui fait partie de son identité) avec Germain ou Kurzawa, qui grâce à ces changements et la dynamique en cours, parvient à accrocher le bon wagon, celui des 3 premiers pour l’accession à l’étage supérieur. Le titre de Champion de France de Ligue 2 sera acquis en fin de saison et scellé par une victoire au Louis II avec ces supporters. Le pari pris par le nouveau dirigeant russe aura payé, l’AS Monaco retrouve sa place dans l’élite et déborde d’ambition.
Le prix de l’ambition
Sous le coup de l’euphorie des changements au sein du club, sur le plan sportif et extra-sportif, pendant la pré saison pour son retour en Ligue 1, Monaco investit 144M€ sur le mercato et marque un grand coup en faisant signer quelques grands noms comme Radamel FALCAO, Joao MOUTINHO et James RODRIGUEZ. A cette époque le PSG entrevoit une concurrence en terme de moyen financier et l’ouverture d’une rivalité sur le terrain. Lors de leur retour dans l’élite les Monégasques surprennent en talonnant l’armada parisienne. L’ASM “échoue” à la deuxième place mais retrouve la plus mythique des compétitions, la Ligue des Champions. L’ère russe qui souffle sur la Principauté est un vent de fraîcheur et de renouveau qui va connaître un coup d’arrêt un an plus tard et l’apparition du Fair-play financier. Monaco vit au-dessus de ces moyens et doit vendre pour renflouer ces caisses. Ce revirement de situation menace la stratégie première du nouveau président et remet en considération la suite à donner aux néo-ambitions de la nouvelle présidence.
Contrainte de vendre ses éléments les plus fructueux, Monaco perd son entraîneur italien et nomme a sa place Leonardo JARDIM. Remis sur de bons rails, le club doit revoir sa stratégie économique et sportive et trouver de nouveaux investisseurs pour équilibrer ces comptes. D. RYBOLOVEV accentue la main mise russe dans l’organigramme interne et nomme Vadim VASILYEV directeur sportif. Petit à petit les cadres et anciens monégasques sont évincés.
Un blason à redorer
Une fois avalé la pilule du fair-play, les Monégasques ont remis le bleu de chauffe et commence l’ère Jardim. Une entrée en matière plus que mitigée avec un changement de plan de jeu et le départ de la star Falcao, le Monaco nouveau ne convainc pas en championnat mais s’illustre sur la scène européenne avec ces exploits en phase de poule et à Londres. De ces résultats mitigés naît le retour de la diagonale sur le devant de l’écran, et en coulisse le dégraissage économique se poursuit avec comme leitmotiv recruter au meilleur coût avec une plus value future, qui ne prend pas et s’en suivent 2 saisons de flottement.
Il faut attendre 2017 pour connaître la dynamique flamboyante et la consécration pour le Président RYBOLOVEV avec ce 8eme titre de Champion pour le club de la Principauté et un parcours en Champion’s League mémorable avec de grosse performance telle que face Man City. On notera la belle embellie rouge et blanche avec l’émergence du jeune Mbappe, de Bernardo Silva, Fabinho et consort. L’apothéose du projet russe était en marche.
Dans le dur
Depuis, le Président s’est fait plus discret au point qu’en coulisse une vente du club est pressentie. La direction tient bon et tente de trouver un second souffle économique pour redynamiser son aspect sportif. Les coachs se succèdent, les ventes aux plus offrants se poursuivent mais le recrutement ne suit pas. Les saisons s’enchaînent et les résultats ne sont pas ceux attendus. Il faut souligner les finales de Coupe disputées et le bon placement en championnat pour jouer l’Europe. Mais depuis la crise sanitaire, on sent le point de rupture avec ce modèle économique du fait de la situation géographique et démographique de la Principauté.
Le président RYBOLOVEV reprend le “contrôle” et nomme Petrov en lieu et place de Vasilyev comme directeur sportif et prépare sa suite au board. Ces changements auront mis en lumière une organisation plus professionnelle et digne des plus grands clubs européens, reste à trouver le juste équilibre sur le terrain pour renouer avec les beaux moments qui font de ce club, un endroit si attachant et à part entière.
Cette décennie aura été intense mais aura permis d’insuffler une nouvelle dynamique et un engouement autour du club de la Principauté. Rien de tout cela n’aurait été possible sans l’investissement de M. RYBOLOVEV, de belles épopées, des titres et un nouveau centre de performance pour faire grandir les futures générations du club. Un club unique à nul autre pareil.
Photo : Johnny Fidelin – IconSport
Petite correction, l’année de la remontée le Mister Ranieri n’ échoue pas au pied du podium mais finit deuxième avec le record de points de l’histoire du championnat pour un second.
Pour le reste, très bel article.
Merci Rybolovlev et un grand merci à claudio Ranieri qui a mis en place les bases de l’equipe qui performe encore aujourd’hui…et avec quasi aucune reconnaissance du club
Le soir de la descente je me souviens entre les lyonnais qui jubilaient de nous avoir fait ça et la dure réalité d’admettre ce qu’il se passait c’était vraiment horrible.
Heureusement ce fut finalement un mal pour un bien mais qu’est ce qu’on en a ch.. quand même !
Dague munegu !
Très mauvais souvenir effectivement, avec celui de voir les “cadres” s’enfuir comme des rats pour ne pas faire face à leurs manquements et dont l’orgueil leur interdisait de rester pour sortir le club de l’ornière de la ligue 2 (Ruffier &co)
Quand on est descendu en ligue 2 , le club n’avait aucun avenir , c’est un peu logique que certains joueurs qui avaient le potentiel de rester jouer en ligue 1 quitte le navire . Ce n’est pas après ruffier que j’en veux mais les présidents qui se sont succédés tel franzi,debontin ,Pastore et d’autre tel que Keller et toutes leurs idées foireuse sur les recrutements.
On est d’accord là dessus, seulement la descente était de leur responsabilité. Que veux-tu, certains joueurs n’ont aucune classe et que peu de considération pour les salariés du club qui restent sur le carreau tandis que les responsables de la situation s’en lave les mains.
Lyon était entraîné par puel et si Lyon gagnait , ils allaient en ligue des champions donc normal qu’ils étaient content ce soir là . Le souvenir que j’ai ,ce sont certains journalistes tel que riollo qui était aux anges de voir Monaco en ligue 2 tout en oubliant que Monaco a Enormément apporté au football français que se soit au niveau de la formation, révélation de joueur passé par chez nous et d’avoir attiré de grand nom dans ce championnat français.
Exactement un mal pour un bien , les Russes sont devenus actionnaires majoritaire et c’était le début d’un espoir . J’ai vraiment cru que le club allait disparaître à tout jamais , je me demandais même qui j’allais pouvoir supporter comme autre club. Encore une fois merci à rybo d’avoir fait renaître notre club et de nous avoir fait revivre des émotions
Oui longue vie à notre bon président. Je suis amoureux d ekaterina et de Anna !!
en principe le bresilien va bien signer et apparement l avantage c est qu il a aussi joue milieu droit au bresil don cil peut remplacer diatta en attendant le depart de sidibe
Et pourquoi ne pas tenter Jovic qui est sur la liste des joueurs priés de trouver un nouveau club : je pense que Kovac serait le relancer, un prêt avec option d’achat serait impeccable…
Jovic faut le tenter, Kovac le connait par cœur
Je dis oui aussi
Rudiger en fin de contrat en juin….
Et j’ai aussi lu que Mandanda aurait été proposé à Monaco.
Merci pour tout.
Dommage qu’il ait changé de ligne directrice qui nous contraints à alterner le bon et mauvais.
On manque de stabilité, c’est le soucis quand on ne mise que sur des jeunes. Un mix serait l’idéal.
Quand on voit encore l’incroyable naufrage de Youri Tielemans cet après-midi de Boxing Day…
Sur 10 jeunes, il n’y en a pas 1 et demi qui soit bon.
Ah bon ? J’ai l’impression qu’il marque des buts… Mais c’est peut être l’arbre qui cache la forêt ?
Il n’a pas marqué à ses débuts, il ne marquera pas plus de buts.
Moi je le prend 20 fois Tielemans. Es tu certain de suivre la première ligue anglaise. Car surprenant ton post
Alors là, c’est vous qui me stupéfiez! Et vous pouvez vous dispenser de l’ironie. Il a tout raté dans ce match contre City, défensivement et offensivement; il coûte deux penaltys à son équipe et se fait piteusement sortir par son entraîneur qui arrête le carnage à la soixantième minute. Voilà ce qu’on peut lire dans la presse ce jour: “Pas en jambe, pas inspiré, Youri Tielemans n’y était pas face à City. Le meilleur joueur de Leicester a sans doute réalisé son match le moins abouti cette saison. Pas en jambe, Fernandinho et Gündoğan l’ont totalement muselé. Défensivement ce n’est… Lire la suite »
Tielemans est fort avec Leicester et la Belgique, je ne sais pas de quel Tielemans tu parles
Perso, Tielemans peut devenir ballon d’or que je n’en voudrais tout de meme pas chez nous. J’ai encore en tête tous ses matchs, à divers postes, libre de faire ce qu’il voulait, ce qu’il savait faire… et le voir trottiner sans jamais se donner à fond pour l’ASM. J’ai toujours trouvé qu’il n’etait pas du tout motivé chez nous. Qu’il reste oú il est, il n’a pas le temperament pour reussir chez nous
Si 74 est votre département, la hauteur de vue vous est naturelle.
Merci.
Damage case!
Non, je ne peux rien contre les cas désespérés.
Tielemans. Youri. Belge. Il faut vous faire un dessin ? Un petit air de Tintin au Congo !
Exit Monaco.
Fausse pépite.
Leicester n’est rien après Ranieri.
Fort avec la Belgique qui ne gagne jamais rien.
Ou alors, parlez-moi de Lukaku.
Lui, comme dirait l’autre, je le prends 20 fois.
D’engrais ou de force, il faut reconnaître que le sujet de cet article a été bien potassé.
Longue vie à notre Président !
Aux anniversaires, les Polonais ont coutume de dire “Qu’il vive 100 ans!”.
Banzaï, en japonais.
Daghe Munegu per Tugiu.
ils fedcom ils peuvent
Le banzai japonais c’est 10,000 ans 🙂
万歳!
Vous avez 100 fois raison !
Mandanda à Monaco ?!?!?!
L’ASM n’est pas le tout à l’égout de l’OMerde!