D. Rybolovlev : “Depuis 2011, nous avons de quoi être fiers”
17 juin 2020Propriétaire de l’AS Monaco depuis décembre 2011, Dmitry Rybolovlev s’est confié à Nice-Matin, où il est notamment revenu sur le parcours de l’AS Monaco depuis son arrivée. Extraits.
L’AS Monaco se retrouve dans la zone rouge de la Ligue 2 et dans une crise sans précédent lorsqu’un certain Dmitry Rybolovlev, un magnat russe qui a fait fortune dans la potasse, rachète 66% des parts du club. Le club termine finalement à la 8ème place et sera champion de France de Ligue 2 la saison suivante, sous les ordres de Claudio Ranieri. Une fois remontée en Ligue 1, l’ASM terminera plusieurs saisons d’affilée sur le podium et permettra au président russe de découvrir la Ligue des Champions, “un rêve toujours d’actualité” pour le Russe. A l’occasion du quart de finale contre Arsenal, Rybolovlev avouera avoir connu son moment le plus fort depuis son arrivée sur le Rocher : “Après avoir encaissé le deuxième but, je n’ai pas pu continuer à regarder le match, c’était tellement dur”.
Si le match contre Arsenal et la saison du titre sont ses meilleurs souvenirs, l’oligarque russe n’oublie pas la situation actuelle, notamment sur la saison dernière, “le moment le plus compliqué, la situation était catastrophique”. Le président monégasque avoue sans problèmes sa part de responsabilité dans la crise que traverse l’ASM : “J’ai dû trop déléguer dans la gestion du club ; au début je ne voyais pas que le problème était aussi grand. C’était une crise très profonde, qui touchait l’ensemble du club”.
Rybolovlev est également revenu sur sa collaboration avec Vadim Vasilyev, l’ancien vice-président du club rouge et blanc. Selon lui, ce fût le moment le plus douloureux, car il “a beaucoup apporté à l’AS Monaco, où le club a eu beaucoup de succès lorsqu’il était en poste”, même si par la suite Vasilyev a “commis des erreurs sérieuses dans la gestion du club”. Lorsque l’on aborde Vasilyev, vient souvent le sujet Leonardo Jardim. Le président continue de penser que le rappeler était la bonne solution, il reste “reconnaissant envers Jardim d’avoir accepter de revenir et d’avoir sauver le club de la relégation, même si les circonstances ont fait que ça n’a pas été plus loin”.
Enfin, il est revenu sur les relations avec le Palais et les nombreuses rumeurs concernant la vente du club : “Les relations avec la famille princière sont normales, nous avons célébré de nombreuses victoires ensemble et le titre de champion, mais également des moments plus difficiles. Nous discutons des changements nécessaires et je comprends le Prince et je partage sa déception sur la situation actuelle“.
Le dirigeant russe a conclu l’interview en déclarant que “l’AS Monaco représente une grande partie de moi-même et de ma vie. C’est un grand bonheur, mais aussi, parfois, de déceptions. Le plus important c’est d’aller chercher de nouveaux succès”.
Source : Nice-Matin / Photo : Pascal Della Zuana – IconSport
Il peut etre fier c’est vrai sur l’ensemble du parcours…apres comme toujours c’est dur de se separer de collaborateurs ou d’amis avec qui ont a partagé des succès. Quant au palais il y a toujours eu des luttes de pouvoir et des parasitages qui gênent le fonctionnement du club…mais actuellement la situation est pas vraiment dramatique l’actionnaire est solide ya pas des Franzi de bontin ou autres pour se meler de choses qui les dépassent et comme le niveau de la L1 est pitoyable on a tout le temps de se refaire rapidement surtout qu’on part pas de loin hein!?
C’est sûr que le bilan est plutôt flatteur dans l’ensemble. Le titre en 2017 devant l’armada parisienne est un vrai exploit. Les deux années sous Ranieri sont pour moi la meilleure période. On remporte le titre de ligue 2 et on tient tête au PSG pendant presque toute la saison avec un jeu fantastique. Rappelez-vous l’équipe de ouf qu’on avait :
Suba – kurzawa, Abidal, Carvalho, Fabinho- Toulalan, Moutinho, James Rodriguez – Ferreira Carrasco, Falcao, Ocampos
Excusez du peu…
On est assez loin de Paris cette année là, on est plus à la lutte avec le Losc pour la 2e place
On finit avec 9 points d’avance sur Lille et à 9 points du PSG.
C’est marrant que tu cites ce onze là alors que très vite les ailiers ont disparu pour associer un 2nd attaquant à Falcao qui fût majoritairement Rivière cette année là. YFC à fait les 2/3 de la saison à la cave et c’est Jardim qui l’a relancé la saison suivante alors qu’il voulait partir après l’année avec le mister. On se rappel d’ailleurs que Falcao n’a pu jouer qu’une demi saison et que c’est celle qui a changé sa carrière.
Oui tu as raison mais quand tu regardes les joueurs qu’on avait à l’époque par rapport à aujourd’hui, c’est presque le jour et la nuit.