Kovac : ” Je suis très fier de mes joueurs”

Kovac : ” Je suis très fier de mes joueurs”

4 août 2021 22 Par Ophély M

Après la première victoire en compétition officielle de la saison, victoire (2-0) à Prague, Niko Kovac et Ruben Aguilar ont réagi au micro du site officiel. Extraits

Niko Kovac : ” Nous avons gagné ce match. Mais je pense que ce qui retient forcément notre attention c’est ce qui s’est passé avant la mi-temps, après notre premier but, et au coup de sifflet final. Nous sommes tous abattus de constater qu’au XXIe siècle il se passe encore ce genre d’évènement sur un terrain de football ou dans la société. Nous sommes tous égaux, et nous sommes là pour jouer au football. Je dois dire que je suis très fier de mes joueurs, parce que nous avons eu la bonne réaction. Mes joueurs étaient touchés et tristes de cette situation, mais je leur ai dit : « Nous sommes là pour jouer au foot. Vous êtes heurtés et je sais que c’est très difficile de comprendre ça, que ce n’est pas recevable, mais nous devons continuer. »

Ruben AguilarAprès le but d’Aurélien, il y a eu des cris. Immédiatement, il a compris. Ce n’était pas le seul. Il est allé voir le banc et s’est plaint. On était tous solidaires. Ces choses nous touchent tous. Elles n’ont rien à faire dans le sport et dans la société. A la mi-temps, les esprits se sont calmés. Le coach nous a parlé. Il a dit que la meilleure façon de répondre était sur le terrain comme on l’a fait. Mais je suis attristé que des choses comme ça se passent de nos jours. Arrêter un match ? C’est compliqué. On faisait une bonne prestation. On a souhaité continuer et rendre fier Aurélien qui a activé le mode « machine » pour leur répondre de la meilleure des façons. Je le félicite. Il est jeune et a montré tout son talent par une prestation énorme. Chapeau à lui et à l’équipe. On a tous été solidaires. C’est une bonne chose. A la mi-temps, c’était compliqué. Les mots du coach ont pesé. On est resté solidaires. On s’est tous poussé vers le haut. On voulait rentrer à la maison avec la victoire. C’est ce qu’on a fait.

Source : asmonaco.com