Le jour où Juan Pablo Pino a tout changé !
28 juin 2020Juan Pablo Pino, je sais qu’en évoquant ce nom, beaucoup de sourires sont apparus sur les visages monégasques. Pas le meilleur joueur, mais le Colombien a le mérite d’avoir fait lever les foules. Comme dans cette fin d’après midi de mars 2010, où Pino est rentré … et a tout changé.
Coupe de France
Nous sommes le 24 mars 2010, et après avoir tapé Tours, Lyon et Bordeaux, c’est le FC Sochaux-Montbéliard qui se dresse sur la route des quarts de finale de la Coupe de France. Monaco n’a plus grand chose à jouer dans son championnat donc la Coupe du peuple paraît être un bel échappatoire. Les stars de l’époque se nomment Alonso, Park, Perez, Nkoulou ou Ruffier. Francis Gillot aligne lui Boudebouz, Martin, Ideye, Dalmat ou Bréchet. Le décor est posé.
Avec un Louis II des grands soirs, les Monégasques démarrent tambour battant mais sont cueillis à froid par un but du milieu du terrain Boudebouz à la 30e minute de jeu. La réaction des hommes de Guy Lacombe ne se fait pas attendre et Puygrenier, sur un bon service de Nenê, puis Haruna d’une magnifique demi volée remettent l’ASM à flot. Deux buts à un à la mi-temps. Mais dès le retour des vestiaires Dalmat vient égaliser d’un subtil piqué avant qu’Ideye Brown ne profite d’une ouverture au premier poteau de Ruffier. Alerte sur le Rocher.
Minute 75
Monaco est donc au pied du mur et coach Lacombe sort donc ses deux dernières cartouches à un quart d’heure de la fin. Coutadeur remplace Mangani et Alejandro Alonso laisse sa place à un certain colombien de 23 ans, Juan Pablo Pino. Le match prend donc un nouveau tournant. Il ne se passe pas grand chose jusqu’à la 93e : Djimi Traoré déborde côté gauche, centre au sol, Bréchet glisse et dégage le ballon en l’air à l’entrée de la surface. Juan Pablo Pino est seul, contrôle du droit, se retourne, frappe du pied gauche, le ballon est dévié mais ça fait but !
Un but inespéré qui envoie la rencontre en prolongations. Dans les trente minutes supplémentaires, Moussa Maazou donnera l’avantage à Monaco en reprenant une frappe arrêtée de … Juan Pablo Pino. 4-3. Les joueurs du club princier s’imposent et direction les demi-finales.
Juan Pablo Pino n’aura pas marqué l’histoire du club, mais il nous aura au moins offert ce moment. Une saison avant de tout perdre, ce parcours en Coupe de France était vraiment une bouffée d’oxygène pour tout ceux aimant l’AS Monaco. Ah, ce que tu nous manques Juan Pablo Pino.
Présenter comme un crack… mais a très très vite disparu de la circulation
Je me souviens d’un match d’avant saison à la maison contre l’Inter où il avait mis le feu le specialOne se demandant c’est quoi ce mec?sur le bord de la touche…si je ne me trompe pas quelques semaines après il etait vendu en Turquie :un des rares talents d’une equipe de besogneux parti direction L2
contre Porto aussi.
Je me souviens parfaitement de ce match, avec notre Maazou qui nous claquait des buts importants dont celui contre Lens en demi.
je l’aimais bien Pino mais il était trop irrégulier.
Le mental, je le souviens d’une reportage sur Charleroi où il avait été prêté et il était assis le banc et refusait de s’entraîner parcequ’ il fessait trop froid. Si déjà devant caméra de TV il n’a pas peur de se ridiculiser faut pas demander sans.
J’aime bien le “Louis II des grands soirs”…Il n’y avait personne dans le stade ! Etant allé au stade de France pour la finale qu’on attendait depuis presque 20 ans, j’en garde un souvenir amer. On avait les armes pour battre un PSG faiblard mais Pino et Nêné avaient décidé de jouer les solistes et Lacombe avait bizarrement mis Maazou de côté alors qu’il nous avait sauvés à tous les tours. La seule chose positive ? On avait vraiment de beaux maillots à l’époque.
Mon pauvre Corentin, tu n as rien d autre à faire que de perdre ton temps à nous pondre un article sans intérêt sur Pino??
Sa meilleure entrée pour info, CT en amical contre l inter et mourinho était venu lui parler en fin de match car impressionné
Bonne journée