D. Onnis : « Monaco, c’est mon club, c’est ma vie »

Légende de l’AS Monaco, l’une des plus grandes, meilleur joueur de l’Histoire de notre championnat d’après So Foot et moi-même, c’est toujours un plaisir de lire les anecdotes de notre buteur.

Supporter de l’AS Monaco, Delio Onnis fut un de ses éminents représentants : « Je vais à tous les matchs ! Monaco, c’est mon club, c’est ma vie, c’est ma passion ! Et, Monaco, c’est aussi là où sont nés mes trois enfants. »

Comme les jeunes de l’Academy avant l’ère Rybolovlev, il est resté à Monaco malgré la relégation, pour une star du ballon rond, de nos jours, ça n’existerait certainement plus : « J’y suis très, très attaché. Voilà une anecdote pour l’illustrer : un après mon arrivée en France, en 1971 à Reims, j’avais envoyé une carte postale à mes parents en Argentine pour leur écrire que si, un jour, Monaco me demandait, j’étais prêt à y aller à pied ! Je l’ai toujours cette carte postale. »

Des regrets dans sa carrière pas forcément, même si son compteur buts fut bloqué à 299 et qu’il n’a pas réussi à s’imposer en sélection ; moins de fatigue pour se concentrer sur la Division 1 : « J’aurai pu en marqué plus de 300 si je n’avais pas manqué une dizaine de pénalties : c’est beaucoup trop, c’est honteux !  […] Je dois préciser que je suis italien et pas argentin comme certains le croient. Je ne pouvais donc pas joueur pour l’Argentine et, pour l’Italie, je suis mal tombé : il y avait des monstres à l’époque. C’est un regret mais ça ne m’empêche pas de dormir. Je ne me plains pas de ma carrière : je suis content de ce que j’ai fait, fier même. »

Daghe Delio

Source : Monaco-Matin / Photo : Landrain – Icon Sport