(Déjà) la défaite de trop une fois…

Humiliation ! Honte ! Impuissance !

Les superlatifs ne manquent (malheureusement) pas pour qualifier la prestation de l’équipe hier soir. Ce coup de gueule ne se résume pourtant pas qu’à cette claque reçue mais pour l’ensemble de l’œuvre du club depuis maintenant trop de saisons.

Perdre ok, mais de cette manière c’est honteux. A Monaco les joueurs ont trop souvent été trop rapidement mis sous les feux de la rampe. Notre business plan n’en a jamais été autant le fruit que lors de ce mercato estival, en ayant été, le plus faible.

Les têtes pensantes, et en premier lieu le Président, n’auront eu cesse de crier haut et fort à qui voulait l’entendre que toute l’équipe était à vendre mais à un prix exorbitant. Et force est de constater que Monaco n’est plus si attractif que cela avec ces pépites car on ne produit pas un Mbappé tous les ans. Pour au final payer le lourd tribu d’une équipe amoindrie et non renforcée.

Un Président présent mais absent

L’heure n’est plus à la profonde reconnaissance de cet oligarque à nous avoir tiré des méandres de la faillite. Il faut savoir avancer et regarder de l’avant et cet homme l’a clairement exprimé, il veut vendre ! mais vendez Monsieur Rybolovlev, vendez et partez loin, et merci pour presque rien, enfin si un titre. Malgré son discours, l’homme momie au visage glacial, ne cesse d’apparaitre en tribune, dans les vestiaires, pendant les déplacements, comme s’il avait un soudain attachement à « son club », cette supercherie ne sert que ces intérêts et faire monter les enchères, mais pendant ce temps, l’AS Monaco se meurt à petit feu.

Tout pour l’argent

Terminé les saisons où l’équipe produit du jeu, enchante les supporters et les médias, rivalisent avec ses adversaires. Monaco devient petit à petit un club marketing, la criée où vous pouvez trouver des crackitos à fort potentiel vendu très cher dont la réussite n’est pas garantie (Ben Seghir, Magassa, Badiashile…). À qui la faute ? Aux joueurs très certainement car trop crédule, mais bien plus aux dirigeants qui se servent de ces jeunes pour en faire des vitrines et machines à cash. Comment espérer mobiliser ses troupes en présaison quand votre président et directeur sportif affirme que toute l’équipe est à vendre mais ils ne seront vendus qu’en cas de grosse offre ? Le tournant pris par le club de la Principauté pour boucler ses fins de mois n’est pas la bonne stratégie, il est temps que les personnes payées pour trouver des marchés ou des solutions pérennes à la viabilité sportive du club se sortent les doigts et réfléchissent à de vraies alternatives ou qu’une personne bien attentionnée veuille bien mettre la main à la poche pour relancer la machine et redonner un semblant d’âme à notre club centenaire.

Quid du jeu et des ambitions

Le génie chauve d’Amérique du Sud l’a dit à la fin de la saison dernière : « Mon défi pour la saison prochaine, c’est de se demander comment je peux aider le club à franchir ce cap. Ce sera ma réflexion pour cet été. ». Ce mentait-il à lui-même ou encore une fois nous a-t-il tous pris pour des lapins de six semaines ? Professionnel en grande phrase il l’est moins dans ce pourquoi il est payé. Une coquille sur la tête et on pourrait l’entendre dire « C’est trop injuste » … Pathétique comme son équipe incapable de se dépasser et trouver des solutions.

Depuis plusieurs saisons se posaient la question de la stabilité dans l’effectif et dans le staff, une nouvelle fois, restriction budgétaire oblige, le noyau dur n’a pas bougé et on a conservé le même staff, mais pour quels résultats ? Certes il y a les partisans du, « on termine quand même sur le podium encore cette saison » ou « Monaco club avec le plus de classement sur le podium » … mais pour quoi au final, rien.

Du 11 qui avait démarré la 1ère journée de la précédente campagne européenne 4 joueurs manquent à l’appel, 2 transferts non remplacé et 2 blessés. Comment peut-on avoir été les témoins d’une telle faillite hier soir alors, la composition, la profondeur du banc, le charisme perdu d’un coach sans solution… Ce spectacle hier en tout cas ne servira à personne et ne mettra en valeur personne, il est que les égos se rangent, que le club se structure, durcisse le ton, monte au créneau et fasse filer droit cet effectif médiocre, avec quelques individualités qualitatives certes mais bien trop juste pour espérer jouer à un tout autre niveau. Tout le monde doit redescendre, fermer sa bouche et travailler.

En conclusion, 1 mois après la reprise des compétitions pour le club, c’est déjà la goutte d’eau qui fait déborder un vase bien plein. Le leitmotiv de dire « sursaut attendu dès dimanche face à Metz » n’est pas entendable cette fois encore. Comme dit en début d’article une défaite ça arrive mais pas comme ça, ni de cette manière là et encore moins face à cette équipe belge. Monaco ne redeviendra l’AS MONACO que lorsque d’un grand nettoyage sera fait en commençant par le départ de son Président, DS et coach et que la refonte interviendra avec l’aide d’ancien du club et de véritable connaisseur du football pas que moderne mais du vrai football qui donne à un sens à son attente chaque week-end, l’envie d’avoir envie.